- 500 g de viande (de préférence de l’agneau assez gras) coupée en morceaux d’environ 1,5 cm - 500 g de riz long grain - 4 carottes coupées en julienne - 3 oignons doux coupés en lamelles - huile d’olive - sel/poivre - une tête d’ail - une poignée de raisins secs (optionnel) - épices : cumin (principalement), coriandre, paprika, massalé bourbon (optionnel)
- :-1 cocotte Kazan ou 1 cocotte en fonte
- Préparationune heure
- Cuissonune à deux heures
Rincer le riz plusieurs fois : le mieux est de le laisser tremper dans l’eau chaude 30 minutes pour qu’il gonfle un peu, en le frottant régulièrement afin d’extraire l’amidon.
Faire fondre les oignons au fond du plat, dans l’huile d’olive, jusqu’à ce qu’ils soient translucides. Ajouter la viande. Lorsqu’elle est bien dorée, mettre les carottes. Arroser d’eau, juste de quoi couvrir les carottes, et incorporer la moitié des épices. Laisser mijoter une trentaine de minutes.
Ajouter le riz, sans mélanger. Arroser d’un peu d’eau avec le reste des épices et déposer la tête d’ail sur le dessus. Cuire à feu doux, en remuant légèrement pour ne pas que le riz colle aux parois. Former des trous dans la masse pour que l’eau s’évapore. Mélanger au moment de servir.
Le goût et le parfum du plov n'est pas seulement conditionné par le cumin mais surtout par l'espèce de riz. Ainsi en Ouzbékistan, on s'arrache à prix d'or le riz noir pour préparer les plovs des plus grands hôtes et des plus fortunés.
Le fil de soie en s'écoulant par l'orifice de la lèvre s'étire en fil
(la matière à soie n'est pas contenue toute faite dans la feuille que mange le ver mais elle est produite avec les matériaux fournis par l'alimentation)
les fils de soie sont teints avec des couleurs naturelles
(les teintures sont faites sur place à partir de pigments naturels qui sont bouillis pendant plusieurs heures dans des cuves)
·Pour s'aider, l'ouvrière dispose de quelques outils simples : un couteau à crochet, une paire de ciseaux et un gros peigne en bois ou en métal (les rangées de noeuds et les fils de trame intermédiaires sont tassés ensemble)
les fils sont placés sur des grands métiers à tisser.
Les ouvrières vont répéter des milliers de fois la même opération : création d’un nœud autour d’un des fils du métier, et on recommence.
La qualité et surtout le prix d’un tapis dépend de la densité de nœuds par cm2. Plus les nœuds seront fins (1000 noeuds au cm2), plus le tissage prendra de temps et donc plus le tapis sera cher.
Certains tapis de grandes dimensions prennent des mois à être tissés(pour un tapis de 1,80x1,20m, deux ouvrières mettent 6 mois à le faire)
Ce sont les femmes des villages de l’Ouzbékistan qui fabriquent les tapis à points noués.
il existe quelques moyens simples pour reconnaître
les vrais tapis en soie :
Brûler des bouts de filset s'ils sont vraiment en soie, ils brûleront lentement en produisant une cendre grise très légère.( le polyester fera une flamme bleue et une cendre noire, la viscose s'enflammera rapidement avec une flamme jaune et cendre noire).
Tirer les extrémités du tapispour vérifier que des fils de soie ne soient pas rajoutés pour faire croire que tout le tapis est en soie.
Vérifier le type de noeuds(si on ne peut pas les distinguer à l'arrière du tapis, il s'agira vraisemblablement d'un tapis en matière synthétique)
Le bois sculpté embellissait les objets d'usage courant:
les supports de livre, coffres, armoires, buffets, baguiers, plumiers, tables basses, instruments de musique.
Ces objets étaient demandés au 19 siècle par les Russes.
Les motifs géométriques et végétaux sont toujours populaires dans la sculpture ornementale en relief. Chaque groupe se caractérise par les motifs ornementaux, par les compositions et par la technique de la sculpture.
On distingue trois groupes de composition:
bagdadi (connu pour sa configuration géométrique relativement simple),
islimi (constitué de tiges, parsemé de bourgeons, de feuilles et de fleurs, entrelacé dans des médaillons fantastiques) et
pargori(qui repose sur un réseau géométrique composé de cercles, carrés et triangles)
Pour la sculpture sur bois en Ouzbékistan, on utilise le bois de première qualité du pays: noyer, platane, orme, genévrier, mûrier, peuplier, abricotier, et le bois importé: hêtre, chêne, pin.
un polissage est effectué avec une pierre d'agate.
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le secret de la fabrication de papiers de qualité restera chinois ou japonais jusqu'au VIIIè siècle.
La légende veut que les Arabes victorieux de la bataille de Tabas en 751, firent prisonniers de nombreux chinois qui furent vendus comme esclave à Samarcande et récupérèrent ainsi le secret de la fabrication de papier de soie.
Les arabes utilisèrent cette fabrication du papier qui leur permit une diffusion plus large du Coran